Le capucin de Céret

Publié le par Patrick Dombrowsky

Jaume boude!...
Rien de bien grave, je pense. Je reconnais d'ailleurs que c'est de ma faute. Puisque j'ai décidé de ranimer ce blog, je lui ai demandé de m'envoyer du grain à moudre. J'ai dû formuler maladroitement ma demande car il a aussitôt pris la mouche en me rétorquant qu'au lieu de charger sa barque déjà suffisamment pleine en ces temps de premiers froids hivernaux, je devrais commencer par rattraper mon propre retard.
Et c'est à la suite de cette remarque que j'ai réalisé que durant ces derniers mois je n'avais même pas pris le temps de présenter ici sa sixième enquête: Le capucin de Céret.

Honte à moi! Pour me faire pardonner, je vais le faire moi-même. En priant ceux d'entre vous qui ont déjà lu cette sixième enquête de bien vouloir pardonner ce décalage dans le temps...

La couverture, finalisée comme d'habitude par Alexandre

La couverture, finalisée comme d'habitude par Alexandre

Pour une fois, ce n'est pas le hasard qui a conduit Jaume sur la piste d'un éventuel meurtrier. C'est le gouverneur de Noailles en personne avec l'avocat général de Trobat. Les deux plus hautes autorités de notre région... Rien que ça! Sa renommée en tant qu'enquêteur est désormais bien établie. Pour diverses raisons eux-mêmes ne pouvaient en effet pas s'emparer de l'affaire. Il s'agissait de comprendre ce qui avait bien pu arriver à un paisible moine du couvent des capucins dont le cadavre venait d'être trouvé au pied du majestueux pont médiéval appelé ... le Pont du Diable!

Il ne fallut pas longtemps à Jaume pour comprendre que les choses n'étaient pas aussi simples qu'elles en avaient l'air et que Céret n'était pas la tranquille bourgade qu'elle semblait être. Entre les détestations de ses deux communautés monastiques, les manigances des artisans locaux regroupés au sein d'une mystérieuse confrérie, la présence de furtifs Espagnols ayant franchi clandestinement la frontière, Jaume n'a pas manqué d'ennemis potentiels. D'autant que la victime elle-même s'est révélée ne pas avoir toujours été aussi paisible et débonnaire qu'on l'aurait cru.

Or Jaume, pour la première fois, se trouvait totalement seul pour enquêter. Ni Sylvia, ni Francisco, ni Athanase de Mostuéjouls n'étaient venus avec lui dans la cité. À qui pouvait-il faire confiance dans Céret? Pour la première fois, même s'il n'aime pas en parler il s'est senti réellement en danger.

Et Céret a failli voir la fin des enquêtes de Jaume!...

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